Dans son écrin de verdure et de calme, le nouveau Village Musée du Der vous fera découvrir :
L'incroyable histoire des 3 villages disparus pour permettre la construction du lac du Der. Témoignages "d'anciens", vidéo de 14 minutes inédite, journaux d'époques, ...
La Grange des Vieux métiers se voit dotée d'une bande son, reproduisant l'ambiance champêtre et nostalgique d'antan !
Les bâtiments à pans de bois remarquables qui ont été sauvés de la destruction ou de la noyade et reconstruits sur le site : l'Eglise de Nuisement-aux-Bois, la Maison du Forgeron, le pigeonner, ... , mais aussi des maquettes au 1/30ème des plus réalistes présentant des constructions typiques et réelles de la région, ...
Adulte | 6,20 € |
Enfant de 10 à 16 ans | 4,20 € |
Famille (2 parents+ 2 enfants) | 19,00 € |
Etudiant/ handicapé (sur présentation de la carte) | 5,20 € |
Enfant de - de 10 ans (accompagné par 1 parent) | Gratuit |
Offrez à votre groupe une visite vivante et conviviale, à travers l'histoire, le patrimoine et la nature de la Champagne Humide.
Notre guide vous entrainera à travers le musée, sur un parcours riche et varié en thèmes, qui raviera petits et grands : métiers d'autrefois, jardin des plantes médicinales, constructions en pans de bois, histoire du lac, celle de l'Eglise sauvée des eaux du lac, le jardin de curé, ...
Profitez d'une vue imprenable sur le lac du Der et la campagne environnante.
Sur réservation préalable, selon la disponibilité de nos guides.
2.50 € par personnes, 1.50 € si couplé avec la visite du musée.
Attention, 130 marches à gravir, merci d'en prendre compte.
Pour les groupes de + de 15 personnes, sur réservation préalable | |
Adultes, en visite libre | 5,80 € |
Visite guidée (Forfait guide à ajouter par groupe, en + des 5.50 € par adulte) | 60 € |
Enfant de 10 à 16 ans | 3,80 € |
Chateau d’eau seul | 2,50 € |
Chateau d’eau+ visite du musée (min 10 personnes) | 1,50 € |
Nous comptons 1 gratuité par tranche de 25 personnes + pour le chauffeur de bus. |
Partie intégrante du Village Musée du Der et du circuit touristique des églises à pans de bois, cette église a été reconstruite à son emplacement actuel grâce aux efforts et au soutien de nombreuses personnes.
L’église de Nuisement-aux-Bois était vouée à la démolition comme toutes les maisons des trois villages détruits pour faire place au Lac du Der. Mais, en 1964, le Directeur des services d’archives de la Marne est affecté par le sort de cette église et acquiert le soutien du Conseil Général de la Marne finançant une partie du projet à la hauteur de 60 000 francs et celui de la Préfecture de la Seine promettant 200 000 francs. Les fonds financiers obtenus permettent ainsi de préserver et d’éviter la vente de l’église à un musée américain.
L’église et le cimetière transférés sur un terrain de la commune de Sainte-Marie-du-Lac-Nuisement, née de la fusion des Grandes Côtes et Blaise-sous-Hauteville, sont inaugurés le dimanche 12 septembre 1971. Chaque année, une messe y est célébrée le dernier dimanche de juin, l’église étant toujours consacrée.
En 1969, lorsque l’église est seule parmi les décombres des maisons voisines, elle se trouve dans un mauvais état. Elle est largement envahie par le lierre. De plus, le crépi qui recouvre les pans-de-bois, ajouté au 19e siècle suite à une ordonnance se basant sur la dangerosité des bâtiments de bois, est fortement dégradé.
Une datation précise a été effectuée grâce à une analyse du bois ou dendrochronologie. Les dates obtenues se rapportent à l’abattage des arbres et non directement à leur mise en œuvre. La date est précise à l’année près lorsque l’écorce est observable.
A partir des échantillons analysés, trois chronologies se détachent. Toutefois, la troisième période n’est pas identifiable par manque d’éléments de comparaison ailleurs en Champagne. Cette étude dendrochronologique a donc permis de montrer que, dans un premier temps, l’église a été construite en deux étapes. Cela se traduit d’ailleurs par deux mises en œuvre très différentes.
La partie la plus ancienne comprend les deux travées les plus larges, une pour le chœur et une pour la nef. Les chênes mis en œuvres ont été abattus en automne-hiver 1478-1479. Cela en fait, de peu, la plus ancienne église en pans-de-bois de Champagne. Des réfections ponctuelles ou des modifications de la structure sont mises en évidence à partir de 1529 et entre 1511 et 1546.
La partie la plus récente est constituée des trois travées suivantes de la nef, de largeur réduite. Les chênes utilisés ont été coupés en automne-hiver 1664-1665 et en automne-hiver 1665-1666.
L’église semble donc être le témoin d’un édifice à l’origine très modeste, à deux travées et chevet plat, sans doute simple chapelle de secours avant d’être agrandie au 17e siècle lorsqu’elle devint église paroissiale.
L’édifice mesure 22 mètres de long par 6 mètres de large. Malgré les diverses restaurations, il a conservé son plan d’origine rectangulaire. La nef simple est sans bas-côtés. L’église comprend cinq travées réparties en deux zones. La dernière travée, qui constitue le chœur, se termine par un mur plat. L’organisation des pans-de-bois est différente dans ces deux zones. Le sol de la première partie est surélevé et desservi par une marche.
Comme dans la plupart des sanctuaires, le porche est ouvert et s’étend sur toute la largeur de l’édifice.
La charpente en chêne est composée de fermes principales portées par les poteaux de façade en alternance avec des fermes secondaires. Ces fermes sont masquées par la voûte en bois. Elle couvre l’espace intérieur en ne laissant apparaître que les entraits de la charpente.
Le clocher est supporté par la première travée. Il se compose d’une tour carrée surmontée d’une flèche octogonale. Sa flèche s’élève à 17 mètres.
Dans l’angle gauche, un escalier permettait autrefois de monter vers Julie Victorine, cloche de 319 kilos, tintant pour la première fois en 1856. Pendant 114 ans, la Julie Victorine a été l’âme du petit village, annonçant les bonnes et les mauvaises nouvelles. Tous les jours, une femme venait tirer sur la corde pendant près de la porte pour sonner l’angélus à midi, avertissant les villageois qu’il était l’heure de rentrer manger. En 1971, cette cloche et son coq sont remis en place sur l’édifice.
Toutefois, la disposition intérieure actuelle ne remonte qu’à 1839. Jusqu’alors deux croisillons flanquaient la quatrième travée. Celui du nord, ainsi que la chapelle dédiée à Saint Jean qui se trouvait sur la gauche, a été supprimé ; celui du sud transformé en sacristie.
La Champagne humide possède des forêts profondes réputées depuis l’époque celtique pour son chêne. Elles ont été largement exploitées pour la construction en colombages et torchis. Dans le Der l’architecture à pans-de-bois est encore largement présente à travers les maisons, les granges, les fermes à cour carrée. Le bois constitue l’ossature du bâtiment. L’assemblage des différents pans de bois sert à bloquer et maintenir le garnissage en torchis. Ce matériau est fait d’argile et de paille d’avoine malaxés. Il est mis en place entre les poteaux et l’habillage et supporté par des lattes de bois appelés palsans ou paleçons. Un enduit composé de chaux, de sable, auquel on ajoute des poils d’animaux ou du crin est ensuite déposé en surface.
L’extérieur de l’édifice est protégé afin d’éviter les dégradations des pans-de-bois et du torchis. A Nuisement, la façade recevant les pluies d’ouest avait été tavillonnée, c’est-à-dire recouverte de planches clouées. Après son transfert et sa réédification, tous les pans-de-bois étaient apparents. En 1986, il a fallu envisager leur protection. Lors de son déménagement, elle n’a pas été orientée. De ce fait, le mur plat du chevet ainsi que la face latérale de gauche ont dû être protégés, comme tous les bâtiments du village-musée. Un revêtement de tavillons avec des couvre-joints protège le côté sud de l’église. Des essentes, c’est-à-dire d’étroites lamelles de bois rectangulaires ou en forme d’écaille (plus coûteuses), recouvrent le chevet qui est à l’ouest.
L’église de Nuisement-aux-Bois est, dans la Marne, l’un des quatre édifices religieux construits en pans-de-bois qui ont été préservés intacts. Les autres sont Outines, Drosnay et Châtillon-sur-Broué.
Ce commentaire a pu être réalisé notamment grâce à l’ouvrage de Josette Louis-Seurat, auteur du livre « Les églises champenoises à pans de bois ».
Vous pouvez également aller à la rencontre d’autres églises entièrement à pans-de-bois à Outines, Drosnay, ou Lentilles notamment, qui se trouvent à proximité du Musée.
La notoriété de notre église nous a donné l'idée de faire fabriquer une médaille à son effigie voir "Médaille touristique Monnaie de Paris"
Pour faire plaisir ou vous faire plaisir :
Notre espace buvette vous offre une pause, avec une belle vue sur l'Eglise de Nuisement aux Bois.
Café, thé ou boissons fraîches sont proposées, ainsi que des glaces Miko, dont l'usine se situe à une vingtaine de kilomêtres.
Vous pourrez également profiter du wifi gratuit, accessible dans ce bâtiment (réseau Wifi la Champagne).
Groupe folklorique